Je suis victime, pourquoi prendre un avocat ?

Publié le 18 mai 2021

Prendre pour la première fois rendez-vous chez un avocat lorsqu’on est victime est une étape redoutée. Nous le savons.

Répéter ce qui a déjà été dit à la police, à la gendarmerie, à son médecin, à son psy est très douloureux.

Les honoraires de l’avocat effraient.

On se dit qu’on est victime et qu’on n’a pas besoin d’un avocat, que la justice va faire son travail et que s’il faut vraiment un avocat, on prendra celui qui est recommandé par l’assureur.

Forte de son expérience de 11 années au service des victimes, Me Pauline MANESSE vous reçoit dans un espace privilégié d’écoute et de bientraitance.

Il n’y a pas de question stupide ou déplacée.
Connaitre son client, son histoire, sa vie, ses tourments fait partie du travail de l’avocat qui ne défend pas un dossier mais un être humain fragilisé par une douloureuse épreuve.
L’avocat ne juge pas. Il écoute, rassure, informe, conseille.
Se mettre à niveau, écouter, s’arrêter d’écrire, observer, écouter le silence de la gorge serrée qui se noue, partager ce silence, cette émotion contenue, se laisser le temps et puis lui dire : « ne vous inquiétez pas, on le fera à votre façon et à votre rythme » :

 C’est cela être avocat de victimes.

Nous ne sommes pas des médecins ou des psychologues, nous ne soignons pas. Nous balisons juste un chemin sur lequel la victime peut se dire qu’elle n’est plus seule et qu’elle ne va plus subir.

Me MANESSE décrit dès le premier entretien les grandes étapes de procédure pénale dans laquelle la victime a toute sa place et doit même être active.

Dès le premier rendez vous, la victime est informée de ses droits, parmi lesquels :

• le droit de savoir tout ce qu’il y a dans son dossier et d’avoir même accès à la copie intégrale du dossier si le juge d’instruction ne s’y oppose pas dans le cadre d’une instruction
• le droit de formuler des demandes d’actes pour dynamiser son dossier (demande d’expertise, demande de confrontation, demande d’audition…)
• le droit de s’entourer de spécialistes pour soutenir sa défense aux cotés de l’avocat (experts accidentologues, psychologues, psychiatres, experts construction, toxicologue).

Ce réseau de professionnels, nous l’avons construit depuis une dizaine d’années et le mettons aujourd’hui au services de nos clients.

La question des honoraires est abordée dès le premier rendez-vous. L’avocat vous demandera déjà si vous avez une assurance de protection juridique susceptible de prendre en charge tout ou partie de ses honoraires ; à défaut, et selon le type de dossiers, il vous expliquera les mécanismes d’indemnisation susceptibles de couvrir au maximum ses honoraires pour que le coût de votre défense soit le plus indolore possible.

Deux principes à retenir :
• La justice ne vous donnera pas raison juste parce que vous êtes la victime.
• La défense n’appartient pas qu’aux auteurs.

Pauline MANESSE-CHEMLA, avocate pour les victimes
Pauline MANESSE-CHEMLA
Avocat associé