« De bout en bout dans cette affaire, rien ne nous aura été épargné », regrette Me Sébastien Busy, avocat de M. et Mme Algisi, tenu également dans l’ignorance du décès de Rudy Pacault.
« Cette disparition entraîne l’extinction de l’action publique, il n‘y aura jamais de déclaration de culpabilité, même si les coups ont toujours été reconnus. C’est un féminicide qui restera impuni. M. Pacault a passé plus de temps en liberté qu’à purger sa peine. Ce qui est anormal, c’est qu’il a toujours été rapidement remis en liberté, que ce soit après la commission des faits ou après le premier procès. Il a très fréquemment violé son contrôle judiciaire, je l’ai signalé à plusieurs reprises et nous avons même apporté des preuves. Mais ça ne dérangeait personne et on a fait comprendre à M. et Mme Algisi qu’ils pourraient être poursuivis pour harcèlement. La justice a laissé faire. »