Covid-19 : devons-nous résister à la tentation liberticide ? L’exemple de Sanary-sur-Mer
Le Maire de SANARY-SUR-MER a décidé de restreindre les sorties des personnes qui se trouvent sur son territoire au motif qu’1% de la population locale ne respecterait pas le confinement (cette motivation a été exposée par le maire de cette commune, en direct, sur une chaîne d’information continue)
Toute la population, y compris les 99% qui respectent les règles, va donc subir des règles de confinement plus douloureuses à cause, selon le maire, de ces 1%, dont tout laisse à penser qu’ils n’ont aucune raison de respecter des règles encore plus sévères…
COVID-19 : puis-je rendre visite à un proche en EHPAD ?
Le ministère des solidarités et de la santé a publié des lignes directrices par lesquelles il demande aux directeurs d’EHPAD de suspendre toutes les visites de personnes extérieures à l’établissement en raison de la vulnérabilité particulière des personnes hébergées.
PERSONNEL SOIGNANT DES HÔPITAUX ET COVID-19 : Modalités de la reconnaissance comme "maladie professionnelle" et des indemnisations
Le Premier Ministre, lors de son interview sur TF1 du 23 mars 2020, a annoncé :
"Pour tous ces soignants qui tombent malades, le Coronavirus sera reconnu comme maladie professionnelle. Il n'y a aucun débat là-dessus".
Le Droit de la Fonction Publique a été adapté notamment depuis 2017 et est désormais calqué sur les dispositions du Code de la Sécurité Sociale pour le régime des maladies professionnelles.
ÉTAT D'URGENCE : Les principales dispositions relatives à la durée du travail et aux jours de repos
Dans le cadre de la loi d'urgence sanitaire du 23 mars 2020, toute une série d'ordonnances ont été adoptées, le 25 mars 2020, dont l'une relative aux congés payés, à la durée de travail et aux jours de repos.
En matière de congés payés, le gouvernement a fait le pari de renvoyer la question aux partenaires sociaux, en donnant la possibilité à l'employeur d'imposer unilatéralement la prise de congés payés acquis s'il existe un accord collectif d'entreprise en ce sens ou, à défaut, un accord de branche.
Gel des délais et des procédures civiles et administratives : focus sur les ruptures conventionnelles individuelles, quel impact de l’ordonnance du 25 mars 2020 ?
Mis à jour le 29 mars 2020 à 12h … en attendant une circulaire de clarification
On connaît le succès des ruptures conventionnelles depuis 2008. Beaucoup sont en cours en ce moment et il y a fort à parier que le rythme ne va pas ralentir à la sortie du confinement.
Prorogation des délais de procédure civile pendant la période d’urgence sanitaire
Pendant ce temps, le délai pour conclure devant la Cour court, la prescription de l’action file et la caducité de la procédure pendante pointe son nez.
Loi d'urgence du 23 mars 2020 et congés payés imposés : rappel des modalités de calcul et de décompte des jours de congé
La loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 contient des dispositions relatives à l'adaptation à venir du Code du Travail ; l'article 11 1 b alinéa 4 autorise, en effet, le gouvernement à prendre, par ordonnance, des mesures visant à adapter le Code du Travail :
URGENCE SANITAIRE COVID-19 : Les complémentaires santé et prévoyance obligatoires sont à vérifier
La loi n°2013-504 du 14 juin 2013 a généralisé le droit à une garantie complémentaire santé.
En l’absence de couverture santé mise en place par accord de branche, celle-ci doit l’être par convention ou accord collectif d’entreprise ou, à défaut, par décision unilatérale de l’employeur.
La crise sanitaire actuelle renforce l’obligation de vigilance des employeurs vis-à-vis de leurs obligations respectives en la matière.
ÉTAT D’URGENCE COVID-19 : La redéfinition des règles du contentieux électoral
Le 1er tour des élections municipales a été organisé le 15 mars 2020, le second tour était initialement fixé au 22 mars 2020.
Certains conseils sont déjà élus au complet.
Pour d’autres, un second tour est nécessaire.
Le Code Electoral prévoit un délai strict de saisine pour engager une réclamation auprès des services préfectoraux ou du Greffe du Tribunal Administratif.
Il s’agit d’un délai de 5 jours.
ÉTAT D’URGENCE COVID-19 : La nouvelle organisation de la Justice Prud’homale
Toute l’activité judiciaire est impactée par l’état d’urgence sanitaire.
L’ordonnance 2020-304 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles applicables aux juridictions de l’ordre judiciaire intéresse le fonctionnement des Conseil de Prud’hommes.
Toutes les dispositions visées dans ladite ordonnance concernent strictement la période comprise entre le 12 mars 2020 et l’expiration d’un délai d’un mois à compter de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire, telle qu’elle sera déclarée ultérieurement.
ÉTAT D’URGENCE COVID-19 : Les nouvelles modalités pour le versement de l'intéressement et de la participation
La loi n°2020-290 du 23 mars 2020 autorisait le Gouvernement à agir par ordonnance et, notamment, afin de « modifier à titre exceptionnel les dates limites et les modalités de versement des sommes versées au titre de l’intéressement en application de l’article L3314-9 du Code du Travail et au titre de la participation, l’application de l’article L3324-12 du même Code ».
L’ordonnance n°2020-322 du 25 mars 2020 intéresse le régime de ces deux primes.
Il n’existe, en l’état, aucune nouvelle modalité de versement des primes d’intéressement et de participation.
ÉTAT D’URGENCE COVID-19 : La nouvelle organisation de la justice administrative
Les juridictions de l’ordre administratif sont concernées, tout comme les juridictions de l’ordre judiciaire.
L’ordonnance n°2020-305 du 25 mars 2020 adapte les règles applicables devant les juridictions de l’ordre administratif.
L’article 2 de l’ordonnance prévoit qu’il est dérogé aux dispositions législatives réglementaires applicables aux juridictions administratives pour la période comprise entre le 12 mars 2020 et la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire.
ÉTAT D’URGENCE COVID-19 : L’indemnité complémentaire à la charge de l'employeur étendue au salarié parent et gardien de son enfant
Les crèches et les écoles étant fermées depuis le lundi 16 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre, les parents peuvent être contraint de rester chez eux pour garder leur enfant. Il leur est alors possible de bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé.
QUE RESTE-T-IL DE MES LIBERTÉS EN PÉRIODE D’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE ?
Pour lutter contre la prolifération du Covid-19, l’État français, comme d’autres États, a fait le choix du confinement, qui se traduit par une très forte restriction de la liberté d’aller et venir de toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire.
Cette mesure est motivée par la nécessité de garantir notre droit à la santé. L’État a l’obligation d’assurer notre sécurité sanitaire et il engage sa responsabilité toutes les fois qu’il s’en abstient ou qu’il le fait mal.
COVID-19 : Chômage partiel ou technique
Mis à jour le 25 mars 2020 par le Ministère du Travail.
À télécharger ici : https://bit.ly/2vUXLbq